Dans le cadre d’un partenariat entre CFCIB-UGL, une visite de suivi a été organisée à l’endroit des entrepreneurs de la région sud et des représentants des étudiants des campus Kiremba et Bururi ce jeudi 09 décembre 2021. Cette visite avait pour objectif d’appuyer l’entrepreneuriat des jeunes et des entrepreneurs en cours d’activités.
Séance de coaching des représentants entrepreneurs de la région sud et des représentants des étudiants des campus Bururi et Kiremba
Selon le Secrétaire Général de la CFCIB, M. NSHIMIRIMANA Denis, ce partenariat centré sur trois dimensions entre autres :
- La formation accompagnée d’un suivi et coaching de la part des experts en marketing pour vendre des services. Cette formation présente sept modules adaptés à des réalités en sur place ;
- Une plateforme électronique afin de connecter les producteurs et les acheteurs. Ce qui permet de gagner du temps et de l’argent ;
- Une bibliothèque virtuelle.
Les étudiants devraient saisir les opportunités d’affaires car l’Etat Burundais n’a plus de places pour les embaucher. Les jeunes devraient apprendre à avancer avec le monde et exploiter les Technologies d’Information et de Communication (TIC). La Banque des Jeunes (BIJE), la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes (BIDF), d’autres structures partenaires (OBEM, ABEJ, Ambassades, etc.) et programmes (AEEJ, PAIFAR, etc.) et projets qui sont là pour les appuyer financièrement.
Selon le consultant indépendant, M. NDAYISHIMIYE Prudence, le secteur privé sera bientôt le premier secteur employeur. L’Université des Grands Lacs est déjà en avance. Elle a un centre de recherche. Elle organise également des concours d’idées d’affaires sur ses propres fonds. « On aimerait partir sur ce mouvement modèle », souhaite le consultant. Le secteur privé pourra développer le marché du travail.
D’une simple étudiante à une grande femme d’affaires
Partant de son expérience dans l’entrepreneuriat, Madame MUREBWAYIRE Gemma, une femme entrepreneur qui est entrée dans le domaine du commerce depuis l’Université des Grands Lacs, n’a pas manqué de prodiguer des conseils à ces jeunes étudiants présents. « On peut partir de rien et être une grande personne », a-t-elle dit.
Madame MUREBWAYIRE Gemma, femme entrepreneur qui témoigne
A cette époque, il était difficile de trouver un moyen de déplacement. « J’ai fait l’université lorsque j’avais quatre enfants, je montais sur des bennes pour aller à l’université car il n’y avait aucun autre moyen de déplacement et Je n’avais pas de honte d’être dans la même classe que les enfants de même âge que ses petits frères et sœurs car j’approchais une quarantaine. Vu mon salaire et celui que recevait mon mari qui était inspecteur, j’ai réalisé que ça ne pouvait pas avancer avec quatre enfants à notre charge. C’est à ce moment que j’ai pensé à se lancer dans le commerce des produits Brarudi, explique-t-elle. Cette courageuse femme qui affirme couvrir les dépenses de 500 à elle seule par mois, continue avec le projet de vente des produits Brarudi ».
Il faut oser entreprendre et avoir un esprit de compétition. Il faut cultiver cette culture de l’excellence. « S’enrichir le plus vite possible en travaillant le moins possible », tel est le rêve des jeunes d’aujourd’hui, explique avec regret Madame Gemma. Pour avancer, il faut avoir une vision.
Rédigé par
Madame NDAYIRORERE Dorine