Du jamais vu à l’Université des Grands Lacs: un événement culturel extraordinaire! Le club culturel ICIBARE C’AKARANGA a organisé, ce Vendredi 13 Mars 2020, au campus St Michel, un événement culturel flamboyant. Les comédiens ont servi au public en liesse des chansons aux mélodies diverses. IIs ont exécuté des danses caractérisant différentes régions. Ils ont déclamé des textes poétiques emblématiques de l’âme burundaise. IIs ont battu les légendaires tambours dans une ambiance électrique. Ils ont joué des sketches touchant par leurs enseignements moraux.
Le modérateur du jour, M. Aubin IGIRANEZA, précise rapidement la motivation de cette après-midi particulière dans cette maison de formation : « Cet événement est organisé pour vous faire vivre l’art et la culture burundaise; Il est symbolique pour les jeunes générations d’aujourd’hui et de demain ». Il ajoute que la société burundaise dispose d’une culture forte et séculaire. Il regrette, cependant, qu’elle semble être ignorée. « Toutes les régions naturelles du Burundi disposent, chacune, d’une danse traditionnelle particulière ; une richesse exceptionnelle et sans précédent. », conclut-il.
Elysée NIYIZIKWIZONKIZA, président du club culturel ICIBARE C’AKARANGA de l’Université des Grands Lacs, partage le même regret. Cependant, il propose une voie de sortie. « Nous avons décidé de nommer le club «ICIBARE C’AKARANGA» pour restaurer l’art et la culture en voie de disparition». Il remercie Monsieur le Recteur de l’UGL, pour son initiative de promouvoir la culture burundaise au sein de notre université. Comme pour multiplier ses gestes de soutien, Monseigneur le Recteur a exprimé sa satisfaction et a rendu hommage à ce club. Émue par les talents de ces jeunes, cette autorité ne cache pas l’immensité de sa joie. « Je viens de constater que nous possédons un énorme atout à présenter devant les parents et dans le concert des nations. Je vous dis que nous sommes une nation ayant une grande richesse et que nous méritons un grand respect », souligne-t-il. Il poursuit en rappelant qu’un pays sans culture est un pays sans âme parce qu’il est considéré comme inexistant facile à piétiner. Il affirme que, partout au monde, la culture est une identité de la personne ayant un esprit patriotique. « Je vous promets de soutenir ce club culturel avec toute ma force. J’invite, surtout, toute personne à conjuguer ensemble les efforts pour consolider notre culture », a-t-il lancé au parterre vibrant encore au rythme du tambour burundais. Tous les habitants de l’Université des Grands Lacs n’a pas la danse dans les pieds, mais il était visible que les cœurs ont été gagnés par l’initiative de ces jeunes comédiens.